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Le parti d’extrême droite a condamné l’acte de Claude Sinké, ancien candidat FN en 2015, dénonçant un acte « absolument contraire à toutes les valeurs portées par le mouvement ».
Les membres du Rassemblement national (RN) ont très vite réagi, lundi 28 octobre, après l’attaque perpétrée contre la mosquée de Bayonne, faisant deux blessés – à présent dans un état stable. L’auteur des faits a de quoi embarrasser le parti d’extrême droite. Claude Sinké, 84 ans, ancien militaire passé par l’éducation nationale, a été décrit par plusieurs sources comme étant ouvertement xénophobe et admirateur du polémiste Eric Zemmour, condamné pour provocation à la haine raciale. L’auteur de l’attaque de la mosquée a porté les couleurs du Front national en 2015, lors des élections départementales dans les Landes où il a obtenu le score de 14,62 %.
Dans un communiqué, publié en début de soirée lundi, le parti de Marine Le Pen s’est empressé de se désolidariser du personnage, affirmant « qu’à l’issue du scrutin [de 2015], ce dernier a été écarté de sa fédération départementale pour avoir tenu des propos jugés contraires à l’esprit et à la ligne politique du Rassemblement national » et assurant qu’« il n’a, depuis, plus participé à la moindre action du mouvement et n’est plus adhérent ». Mme Le Pen, elle-même, a condamné « un attentat » et « un acte inqualifiable », et insisté sur le fait que l’attaque contre cette mosquée « est absolument contraire à toutes les valeurs portées par [son] mouvement ».
Polémique nationale
Dès lundi soir, sur les plateaux de chaînes d’information en continu, différentes figures du parti extrémiste ont également pris soin de distinguer l’acte de Claude Sinké de son passé politique. « Le “pas d’amalgame” s’applique dans des attentats, il faut aussi qu’il s’applique dans ce cas-là », a ainsi expliqué sur BFM-TV le député européen et vice-président du RN, Jordan Bardella.
L’attaque de Bayonne intervient en plein retour du débat sur le voile islamique et sur la place de l’islam dans la République française, qui a donné à de multiples dérapages d’éditoralistes en vue et dans lequel s’est engouffré facilement le parti d’extrême droite. Le 11 octobre, le conseiller régional RN, Julien Odoul, élu de Bourgogne-Franche-Comté, a provoqué une polémique nationale, en prenant à partie une femme voilée assistant à une séance du conseil régional. Lundi soir, après l’attaque de la mosquée de Bayonne, M. Odoul a posté sur son compte Twitter un message disant sa « solidarité avec nos deux compatriotes de confession musulmane victimes de l’acte odieux d’un déséquilibré à Bayonne » et appelant la République à « être impitoyable avec tous ceux qui sèment la violence ».
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